Compte–rendu CGT du CSE du vendredi 13 décembre 2019

 « Je n’ai qu’une date à proposer ; le 24 décembre au matin ».

Madame la Directrice régionale, à propos de la consultation des représentants du personnel sur le programme de prévention (santé des agents) 2019, qui devait être présenté voilà 1 an…

 

Ce CSE était présidé par Madame la Directrice régionale, assistée de Madame la Directrice Régionale Adjointe de la Performance Sociale et de Monsieur le Directeur Régional Adjoint.

Information sur le programme annuel de prévention (de la santé des agents) 2019 :

Avec une année de retard, la direction met à l’ordre du jour la 1ère information (en vue d’une consultation) des représentants du personnel sur leur programme annuel 2019 de prévention des risques sur la santé des agents de Pôle emploi Centre Val de Loire.

Commentaire CGT : en vertu de la loi (article L2314-3 du Code du Travail), la direction devait convoquer le médecin du travail et l’agent de contrôle de l’inspection du travail et venir avec le responsable du service de sécurité et des conditions de travail de notre établissement.

La DRAPS, après plusieurs rappels, finit par répondre : « Euh…En fait…On a convoqué dans chaque département de la région ».

Commentaire CGT : « Avez-vous des éléments à nous fournir qui attestent que vous avez bien convoqué ces personnes qualifiées en matière de sécurité des conditions de travail » ? La question est éludée et reste sans réponse…Le document présenté par la direction n’apporte rien de concret en matière de prévention des risques. Et quand est – ce que la direction consulte les représentants du personnel sur son programme annuel 2019 de prévention ?

Madame la Directrice, sans gêne : « Je n’ai qu’une date à proposer ; le 24 décembre au matin ».

La directrice régionale montre bien là que la bonne santé du personnel au travail est une de ses préoccupations majeures ! « Dans un bon dialogue social » comme elle aime le répéter…

 

 

Information sur le déploiement du service PRDVL  (Prise de Rendez Vous en Ligne):

La dématérialisation du service continue. Le demandeur planifie lui-même un rendez-vous avec son conseiller, sur les plages laissées disponibles, quand il y en a…

La direction nous informe que 46% des rendez – vous demandés sont téléphoniques et 1% sous forme de visio.

Par contre, à la demande de la CGT concernant les usagers qui utilisent cette modalité : « Sont – ils éloignés de la recherche d’emploi ? Vivent-ils en zone rurale ?… » La direction répond qu’elle n’a aucun élément à apporter sur la spécificité des demandeurs. C’est curieux, alors que la direction affirme sans cesse : « On veut faire plus pour ceux qui en ont le plus besoin »…

Information sur la politique sociale de l’établissement :

La DRAPS lit un rapport dithyrambique à toute vitesse, sans se soucier d’y mettre le ton de la conviction…

On est tout de même parvenu à y distinguer l’axe majeur pour la direction : « Développer la performance sociale par la confiance ! A tous les niveaux hiérarchiques, toutes les équipes, tous les services ».

Madame la Directrice régionale insiste : « Je suis intimement persuadée que l’arrivée des Représentants de Proximité va optimiser la dialogue social sur le terrain ; là où ça se passe ».

Commentaire CGT : La CGT rappelle que les Représentants de Proximité ne seront que 2 dans la plupart des territoires, face à un DTD sans marge de manœuvre en dessous de la DR. Que les RP ne seront réunis qu’une fois par trimestre, mais surtout que les réclamations individuelles et collectives sont dans le périmètre légal du CSE et que la direction régionale devra y répondre en CSE. D’ailleurs, quel est le périmètre géographique électoral de notre établissement ?

Et puis, la CGT s’interroge : « Pour madame la Directrice, grande adepte du meilleur dialogue social, à quoi servaient donc  les délégués du personnel et les membres du CHSCT » ?

Bon, « ne faisons pas de procès d’intention » (autre phrase culte de la directrice régionale), on va pouvoir vérifier maintenant la grande volonté de la direction de « revivifier » le dialogue social, au travers de ses réponses aux réclamations individuelles et collectives.

 

Réclamations individuelles et collectives des élues CGT :

La CGT revient sur le coût de la convention régionale que Madame la Directrice  a organisé au palais des Congrès de Tours le 19 novembre dernier. « Combien cela a–t– il coûté Madame s’il vous plaît » ?

« J’ai déjà répondu le mois dernier ! Il n’est pas prévu de vous donner cette information » !

Commentaire CGT : «Cette demande est parfaitement dans le périmètre du CSE. Et même si ça ne l’était pas, il s’agit d’argent public et la loi impose la plus grande transparence à tous dans son utilisation ».

Commentaire DR : La Directrice sort alors ses 2 mots qu’elle pense peut être magiques :  « Question suivante ».

Elle demande que les réclamations posées par la CGT soient lues par ses élues et non son représentant syndical. Elle a raison légalement, ça ne nous dérange pas.

Les Services Civiques

Question suivante donc : elle porte sur la protection fonctionnelle des jeunes engagées volontaires en service civique. La direction nous informe qu’ils ne peuvent en bénéficier mais qu’elle prend en charge tous les frais inhérents à une procédure de plainte éventuelle.

Commentaire CGT : Nous demandons une réunion du CSE extraordinaire, conformément à la loi et à l’accord national Pôle emploi du 5 avril 2019 (article 2.4.1) suite à l’agression d’une jeune engagée volontaire en service à l’agence d’Orléans sud.

Une élue CGT pose la question. la DRAPS déclare que toutes les réponses ont déjà été apportées lors du CSE du 28 novembre. A la demande de prise de parole en contre argumentation du représentant CGT, Madame la Directrice se permet : « Laissez parler les élues ». Aaaaaahhh booonnnn ?….On s’étrangle presque…

Commentaire CGT : La directrice régionale s’est perdue un instant…Oubliant qu’elle ne dirigeait pas là une réunion de ses subordonnés, tenus par un lien hiérarchique.

La directrice régionale demande alors la raison de cette demande de CSE extraordinaire.

Commentaire CGT : La CGT souhaite approfondir la question de la sécurité des jeunes en service civique dans notre établissement, quasiment exclusivement positionnés en situation d’accueil en flux dans les agences, notamment après l’agression subie par une jeune engagée volontaire à Orléans sud et dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage dégradant les conditions d’indemnisation des demandeurs d’emploi.

La CGT demande un vote sur cette demande de CSE extraordinaire. L’accord national Pôle emploi requiert 2 voix pour l’acceptation d’une telle demande. La CGT a 2 élues…

La directrice régionale sait compter : « Bon d’accord, CSE extraordinaire le 24 décembre au matin ».

Commentaire CGT : « Madame, vous réunissez déjà un CSE extraordinaire cette veille de Noël pour consulter sur votre plan de prévention des risques » !

Silence dans la salle… « Question suivante » !

Tout le monde regarde ses chaussures…

Commentaire CGT : La CGT rappelle que l’employeur est responsable de la sécurité des agents en terme de santé au travail.

Sur la question de l’utilisation et de la sécurité des agents en service civique dans l’établissement (près de 10% du personnel), la CGT demande qu’ils soient éloignés de toute mission de service public et donc de tout contact avec l’usager. La CGT demande qu’un débat en profondeur soit ouvert  sur cette question et ne cessera de porter ses arguments tant qu’il n’aura pas eu lieu.

 

Fin du CSE à 17H30.

 

La délégation CGT au CSE :

Martine MOREIRA DE JESUS – élue

Marie Françoise BOURGEOIS BALLESTER – élue.

Boualem BOUAKKAZ – Représentant Syndical.

 

BONNES FETES…MILITANTES !

RESTEZ PROCHES DE LA CGT.

 

 

 

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