Deux mois de mobilisation, des centaines de milliers de manifestants dans les rues, des lycées bloqués… Le gouvernement s’entête, réprime les manifestants, pour toute réponse il brandit le 49-3.
Un siècle d’acquis sociaux détruits
Dans le même temps, comme cela s’est passé le 1er mai, la répression des manifestations devient de plus en plus féroce. Tout a été dit sur les dangers de ce texte qui en cassant le Code du Travail détruit plus d’un siècle d’acquis sociaux des salariés, que ce soit par :
- L’inversion de la hiérarchie des normes qui aujourd’hui garantit qu’un accord local ne peut être inférieur, pour les salariés, à un accord national et à la Convention Collective.
- Le chantage à l’emploi lié à la remise en cause du temps de travail (En fonction des stocks de dossiers en instance, la direction pourra augmenter le temps de travail sur une période).
- La possibilité pour l’employeur de moduler la durée du travail sur 3 années avec la remise en cause des accords ARTT et des horaires variables.
- Les horaires pour les salariés à temps partiel pourront être modifiés par l’employeur 3 jours à l’avance.
- La diminution du montant des heures supplémentaires…
Nous sommes concernés
Les agents de Pôle emploi seront, eux aussi, les victimes de ce texte. La mobilisation des jeunes, des salariés, des privés d’emploi, des retraités a permis d’obtenir des premiers reculs. Ces aménagements à la marge sont loin d’être suffisants, mais une brèche s’est ouverte dans le dispositif gouvernemental.
Partout dans nos professions, dans l’unité syndicale, organisons des assemblées générales pour débattre avec les salariés de la nocivité avérée de ce projet de loi. Il nous faut intensifier la mobilisation et préparer la poursuite du mouvement jusqu’à la grève reconductible si nécessaire, jusqu’au retrait !
Ensemble, exigeons le retrait pur et simple !