Compte rendu du Comité d’Etablissement du 19 juillet 2018

 

Consultation sur les principes organisationnels des activités 39/49

Le principe qui consiste à orienter les appels des demandeurs d’emploi vers des conseillers GDD de leur propre site répond à un besoin de personnalisation pour nos usagers et à une simplification du traitement des dossiers par les conseillers, nous ne pouvons le nier.

Néanmoins, la direction est incapable de nous fournir des données exactes de la charge de travail que cela représente : aucune donnée sur la durée des appels, sur le nombre de ressources humaines à mobiliser en temps contraint (exit l’OATT…).

Les conseillers des régions qui ont testé cette organisation regrettent « la complexité du travail en BODOS avec la prise en charge d’appels entrants ». L’organisation prévoit au moins un conseiller par demi-journée et la mise en place d’un « renfort » qui devra répondre aux appels.

Si le demandeur d’emploi n’obtient pas le conseiller dans les 3 minutes, il peut patienter ou laisser un message vocal qui fera l’objet d’une retranscription (on nous assure que le message sera compréhensible) sur la BAL de l’agence et qui devra être traité dans les 24 h. Seconde possibilité : rappeler le DE qui le souhaite dans la journée.

Pour le conseiller placement en modalité  «  renforcé », même obligation de réponse à l’usager dans les 24h….

Une motion a été proposée par le SNU, FO, la CFDT ces OS se sont abstenues sur le projet.

La CGT a voté contre cette motion, contre ce projet !

Un meilleur service à l’usager est toujours au centre de nos préoccupations, mais nous ne pouvons valider une organisation alors que l’accord GPEC, que nous n’avons pas signé, a réduit les effectifs GDD qu’on ne ménage pas dans ce projet !

Nous savons que le temps accordé en back-office ne sera pas suffisant pour traiter les demandes « non-abouties » dans les 24 heures, pour assurer le service de manière satisfaisante (périodes de congé) : jusqu’à 49 appels par jour (chiffres de la direction), et tout le reste… nous avons un doute…

Nous avons voté contre car nous savons qu’à terme le SARC disparaitra et que, par manque de moyens, le service public de l’emploi ne pourra plus répondre à ses missions d’accueil.

Nous avons voté contre un projet présenté comme « séduisant » mais qui n’a pas les moyens de son ambition ! Une machine « parfaite » présentée par la direction, mais dont on n’a pas fini de découvrir les vices cachés, pour les usagers et pour nos collègues.

Consultation sur le projet de renforcement des équipes de contrôle de la recherche d’emploi en région Centre-Val de Loire

La CGT s’est déjà à maintes reprises exprimée sur le sujet : radier n’est pas notre métier, notre métier est le conseil et l’indemnisation conforme qui assure un revenu de remplacement pour lequel les demandeurs d’emploi ont cotisé !

En 2015, dans un tract, nous exprimions la crainte de voir notre mission de conseil en placement et indemnisation se réduire : eh bien c’est chose faite ! Pour la région Centre VDL, les conseillers dédiés à cette mission voient leur effectif tripler : 24 collègues recrutés…..dans le réseau ! Renforcement du dispositif « contrôle-sanction » à iso-effectif… Des conseillers qu’on soustrait aux agences…. En sus des suppressions de postes à venir…

La CGT a voté contre

Consultation sur les principes organisationnels des activités d’appui-gestion en plateformes et en agences

Tous les membres du CE ont présenté une motion :

«  Les membres du CE prennent acte de la volonté de Pôle emploi d’harmoniser les pratiques autour des actes administratifs. Ce dossier vient en prolongement d’OSSPP qui a consacré la fermeture des A2S. Cette intention pourrait être comprise voire même acceptée. Mais ,lors de la réunion d’information, les membres du CE vous ont interrogé sur la répartition des effectifs et des activités par agence : déjà la répartition des agents est émaillée d’erreurs, quant aux activités c’est le néant.

Pour les membres CE, il est difficile de se projeter à l’horizon 2020, et de plus cela crée un climat anxiogène pour tous les agents concernés. Il est difficile de voir avec clarté quelles compétences ces agents devront acquérir ou abandonner. 

Les membres du CE regrettent le flou qui entoure la formation des collègues des PAG et plateformes sur leurs actes métiers et les effectifs. Nous demandons que cette nouvelle organisation soit accompagnée d’un véritable volet formation ; celui-ci permettrait aux agents de pouvoir exercer leur mission plus sereinement.

Pour ces raisons, les membres du CE émettent un avis défavorable ».

La CGT à voté POUR cette motion.

La direction a décidé de traiter la suite de l’ordre du jour le jeudi 26 Juillet.

Manque d’effectif à Pôle Emploi ? La directrice régionale n’est pas en mesure de présider le CE par manque de temps…. Appelée vers d’autres tâches sûrement plus importantes. Pas de temps pour les élus….du personnel.

Vos élues au CE : Rebecca FOURNIER-Nathalie LEGAY

La représentante au CE du 19.07 : Marie Françoise BOURGEOIS

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