Compte rendu de la CPLRC du 27 novembre 2018

La direction était représentée par le Directeur Régional Adjoint chargé de la Performance Sociale (DRAPS)

Recours d’une collègue repositionnée « conseillère GDD » qui demande un positionnement comme « conseillère à l’emploi ».

Cette collègue, embauchée en qualité de conseillère placement, a souhaité faire la formation GDD pour développer ses compétences mais n’a jamais voulu renoncer au placement et n’a eu de cesse de réclamer, en vain, un portefeuille de demandeurs afin de ne pas perdre ses compétences.

Pour la CGT, elle est une victime à double titre :

  • d’une part, elle a été utilisée comme une variable d’ajustement (planification en EID et activités liées à l’indemnisation en fonction des besoins de l’agence qui était en pénurie de GDD, tutrice des services civiques…) et elle a fait les frais des orientations stratégiques de l’Etablissement.
  • d’autre part, la direction n’a pas respecté son engagement de lui redonner un portefeuille si elle changeait d’agence, sachant qu’elle n’était pas volontaire pour y aller alors que cela faisait partie du « deal » (ce qui est reconnu par son REP).

La direction est restée sur sa position estimant qu’il ne s’agit pas de choisir en fonction du métier où on est le plus expérimenté (?!) et s’est prononcée CONTRE son repositionnement en qualité de conseillère placement. Elle a été rejointe par le SNAP qui a également voté CONTRE.

La CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, FO et le SNU se sont prononcées POUR.

La CGT considère au contraire qu’elle est moins expérimentée dans l’activité GDD et refuser de la positionner conseillère placement lui sera préjudiciable tant en termes d’évolution de carrière et d’augmentation de salaire que de qualité de vie au travail. En s’arque boutant la direction va à l’encontre de la bienveillance qu’elle prône dans sa campagne de communication et va engendrer des difficultés supplémentaires !

L’activité des GDD est « en décroissance » et pourtant le DRAPS refuse d’accéder à la demande de notre collègue, alors que la directrice régionale nous a affirmé que cette décroissance allait s’accélérer avec la DSN … Alors afin de ne pas changer encore une fois d’avis, il
faut la positionner tout de suite dans la filière placement !

Le repositionnement de notre collègue en tant que « conseillère GDD » est maintenu. En vertu de l’article 16.3 de l’accord classification, elle peut saisir la Commission Nationale Paritaire de Conciliation.

Au regard de toutes les activités exercées, nous avons également demandé que sa double compétence soit reconnue par l’attribution de l’échelon D1 à minima.

La CGT avait été mandatée par 2 collègues ayant exercé un recours auprès de la direction

Recours rejeté au motif qu’il ne dépendait pas de la Commission de Recours locale mais de la Commission Nationale.

Nous estimons qu’il n’appartient pas à la direction d’en décider unilatéralement. Les demandes de nos collègues qui ont saisi la CPLRC dans les formes définies par le règlement intérieur de la commission doivent être étudiées par la CPLRC, nous avons donc demandé un vote des autres organisations syndicales afin de statuer paritairement sur ces recours.

Refusant tout débat et malgré l’accord exprimé par d’autres organisations syndicales, le DRAPS s’est y formellement opposé et prenant son courage à 2 mains il a quitté l’instance. Une fois parti, la séance était close et les dossiers de nos collègues n’ont pas pu être étudiés.

Devant ce mépris clairement affiché, la CGT réaffirme son refus de voir les demandes triées en amont par la seule direction.

Membres CGT de La CPLRC :
Chrystèle CHARRET
Boualem BOUAKKAZ
Marie – Françoise BOURGEOIS
Manuela MARQUES

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