A l’ordre du jour, le « plan de continuité de l’activité de Pôle emploi suite aux annonces du Président de la République de ce 31 mars relatives à la nouvelle situation sanitaire »
Aucune consigne claire
Aucune consigne claire n’est transmise à l’encadrement afin que les collègues contraints de garder leurs enfants puissent bénéficier d’absences autorisées. Ça reste « à la main » des ELD et les agents peuvent être incités à poser des congés ou télétravailler.
Et attention, la direction n’a pas répondu clairement à la question de savoir si des jours RTT ou congés ne seraient pas retirés en fonction du nombre d’absences autorisées.
D’autre part, la CGT a bien entendu exprimé son opposition à ce que les agents testés positifs à la COVID puissent télétravailler (page 5 de la note RH). Pour nous, tous les collègues testés positifs doivent être en congé maladie.
Tenez nous informés de vos difficultés dans cette période difficile.
La CGT Pôle emploi Centre Val de Loire a lu la déclaration suivante en séance
LA SITUATION SANITAIRE EST GRAVE ET LA DIRECTION GENERALE NE CHANGE RIEN !
Alors que la situation sanitaire est explosive, que les contaminations s’accélèrent, que le nombre de morts s’accroît chaque jour, le Président de la République, le 31 mars, nous annonce un nouveau confinement, qui ne dit pas son nom, en fermant l’ensemble des établissements scolaires.
Cette allocution traduit l’échec de la politique gouvernementale dans sa lutte contre la pandémie et illustre les politiques dévastatrices menées contre les services publics, notamment ceux de la Santé ou de la Recherche mais aussi de notre appareil industriel de production.
Ce confinement impacte l’ensemble des collègues et l’ensemble de nos services.
La Direction Générale a réuni les Délégués Syndicaux Centraux des organisations syndicales représentatives vendredi 2 avril… pour leur dire que tout continue comme avant !
Refus de fermer les sites ;
Refus d’annuler les informations collectives, et les ateliers… ;
Refus de reporter les formations internes ;
Pression sur les collègues afin qu’ils posent des congés annuels à la place d’ABAP, alors qu’ils sont contraints de garder leurs enfants et de leur faire cours !
Refus d’un avenant à notre Convention Collective, même pour la période d’Etat d’Urgence Sanitaire, pour augmenter le nombre de jours de garde d’enfants.
Maintien de l’offre de service
La Direction Générale maintient l’offre de service telle qu’elle est prévue dans le Plan de Retour à l’Activité n°2, que les agents mettent déjà en oeuvre actuellement et incite fortement au télétravail sans sérier les activités essentielles comme la CGT Pôle emploi Centre Val de Loire l’exige.
En page 2, la note de la DG précise : « Les volontaires en service civique poursuivent leur mission au sein des agences ». Ce sont les seuls à ne jamais être planifiés en télétravail. Ce qui atteste pour la CGT Pôle emploi Centre Val de Loire qu’ils exercent une mission essentielle du service public de l’emploi. Ils sont devenus les vigies indéboulonnables de Pôle emploi. Nous exigeons que les mesures de retrait sanitaire par télétravail ou par ABAP leur soient également appliqués, eux qui ont une misérable rémunération mensuelle état forfaitaire de 580 euros !
Les ABAP doivent être accordés aux agents qui les sollicitent.
Dans le même temps, les agents sans enfants risquent d’être fortement mobilisés pour assurer toutes les activités, c’est inadmissible !
La Direction Générale et la Direction Régionale Centre Val de Loire ne prennent pas la mesure de la situation et l’inquiétude légitime de tous les agents dans cette période. Notre lettre ouverte sur la souffrance au travail des agents envoyée au DG le 9 février dernier et lue au CSE Pôle emploi Centre Val de Loire du même mois est restée sans réponse.
Ce n’est pas aux agents de payer pour la mise en oeuvre des choix du gouvernement et de la Direction, mais à Pôle emploi d’adapter son offre de service et la sécurité des agents et des usagers ; quitte à abandonner en ce mois d’avril un certain nombre d’activités non essentielles et permettre aux agents, de bénéficier d’ABAP et de Congés, amplement mérités après plus d’un an de crise sanitaire.