Compte rendu CSE du 29 avril 2021

Information avant consultation sur la mise en place du CRI, information sur la nouvelle réglementation de l’assurance chômage, information sur le plan annuel de prévention et les non réponse de la direction aux réclamations des salariés

Information avant consultation sur la mise en place du conseiller référent indemnisation (CRI)

Le projet, qui devrait être mis en place dans la région en juin 2022 à ISO effectif, est présenté comme un renforcement de la personnalisation, et donc une amélioration notoire du service rendu aux usagers.
A se demander pourquoi il n’a pas été mis en place plus tôt, en cohérence avec l’organisation du suivi personnalisé du DE par portefeuille vécu par les conseillers placement…
Face à cette présentation dithyrambique, vos représentants CGT au CSE n’ont pas la même analyse et pointent :

  • la fin systématique de l’accueil physique indemnisation par les agents de l’indemnisation, là où il perdure encore,
  • l’augmentation de leurs plages contraintes (3949),
  • la multiplication des attentes, des contacts mails et téléphoniques,
  • des pressions individuelles accrues sur les objectifs à atteindre,
  • une augmentation des entretiens de suivi avec l’ELD.

La direction nous parle de 500 DE par portefeuille pour les 230 agents GDD (217 équivalents temps plein) de la région : des collègues qui le vivent déjà nous parlent de 1000 !

Nous tablons sur le fait que la pénurie d’effectif, dénoncée par la CGT dès la mise en place de l’accord GPEC et la « décroissance » annoncée du métier de conseiller indemnisation continuera à produire ses effets : Pôle emploi n’aura pas les moyens de ses ambitions, alors que la crise sanitaire, sociale et économique pèsera fortement sur nos usagers.

Information sur la nouvelle réglementation de l’assurance chômage.

Vos représentants CGT au CSE ont exprimé leur avis et revendications par le biais d’une déclaration que nous vous livrons :
« Le décret du 30 mars 2021 précise plusieurs mesures relatives au régime d’assurance chômage, baissant encore les indemnités que percevront les privés d’emploi.

A partir du premier juillet, les allocations chômage baisseront de façon très importante

Congés maladies, maternités et périodes de chômage partiel seront considérés comme des périodes non-travaillées, ce qui fera baisser d’autant le montant des allocations chômage. Les travailleurs les plus touchés seront les plus précaires : contrats courts, temps partiels, intérimaires… Le salaire journalier de référence (SJR) diminuerait ainsi jusqu’à 43 %.

En novembre 2020, le Conseil d’Etat avait déclaré deux dispositions illégales, suite au recours des syndicats. Il a notamment annulé un précédent mode de calcul du salaire journalier de référence (SJR) qui introduisait une rupture d’égalité entre les chômeurs en emploi continu et ceux en emploi discontinu.

Pourtant, le nouveau mode de calcul va lui aussi créer des disparités, par exemple entre une femme qui aura eu un congé maternité au milieu de la période de calcul et une autre qui n’en aura pas eu.

Pour les plus hauts salaires, les indemnités seront réduites au bout de 7 mois. Pour les plus bas, un « plancher » minimum est mis en place, de 659 euros par mois après avoir perdu un salaire au Smic. Mais ce montant semble bien insuffisant pour assurer un niveau de vie décent.

Vendredi 23 avril, artistes et salariés privés d’emploi se sont mobilisés dans toute la France, rejoints par des salariés inquiets de la multiplication des plans de licenciements et de la remise en cause des acquis sociaux. Répondant à l’appel de la CGT, et en lien avec les occupations de lieux culturels sur tout le territoire, ils demandaient le retrait de la réforme de l’assurance chômage.

Pour la CGT, les allocations chômage doivent constituer un revenu de remplacement, qui permette à la personne qui perd son emploi d’en trouver un autre. Diminuer les allocations de tous les chômeurs obligera les gens à accepter n’importe quel emploi pour survivre. Ces mesures changent la nature même d’une allocation chômage, qui doit donner aux chômeurs le temps de retrouver un emploi en adéquation avec leur emploi précédent et leurs qualifications. »

Information sur le plan annuel de prévention.

La prévention des risques professionnels a pour finalité d’éliminer les risques à la source. Faute de pouvoir les supprimer, comme le préconise en priorité le Code du travail, il faut chercher à les réduire.

Cela nécessite, pour Pôle emploi région Centre Val de Loire, notre employeur, de rechercher et d’identifier des causes en lien avec le travail et son organisation.

Comme le soulignait l’inspectrice de la CARSAT récemment présente au CSE, Pôle emploi possède des outils de détections, mais de gros efforts restent à faire sur la résolution des risques psycho- sociaux.

Réclamations

Trois réclamations remontées par vos élues CGT qui concernaient des problèmes d’ABAP, d’arrêt maladie, de non promotion. La direction n’en retient qu’une seule ! Elle n’est pas là pour écouter les « jérémiades » des agents…pas le temps, pas le courage ?

Les représentants CGT au CSE Pôle Emploi Centre Val de Loire, eux, continuerons ce combat pour vous faire entendre dans cette instance, la partie n’est pas terminée !

Vos élues CGT au CSE : Martine MOREIRA DE JESUS – Emilie CHAUVET
Chrystèle CHARRET – Marie Françoise BOURGEOIS
Le représentant syndical : Boualem BOUAKKAZ

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