Evolution de la démarche de compétences internes, mise en oeuvre du projet « avenir pro », phase pilote du projet « environnement formation conseiller » et la non réponse de la direction à vos réclamations
Information sur le projet d’évolution de la démarche de compétences internes de Pôle emploi
La direction nous indique que cette démarche (l’autodiagnostic), est basée sur le volontariat, et structurée autour des 3 axes suivants :
- Aider les agents à connaître les compétences attendues à Pôle emploi,
- Leur permettre de se situer par rapport à ces attendus, en identifiant leurs points forts et leurs axes de développement notamment à l’appui d’autodiagnostics, et renforcer les moyens du manager pour accompagner les agents,
- Leur permettre de mettre en place des actions de développement des compétences adaptées, avec leur manager.
Les autodiagnostics seraient exclusivement des outils de développement de compétences permettant de préciser les besoins de formation et/ou d’accompagnement des agents. D’autre part, le nouvel accord formation à mettre en oeuvre dans Pôle emploi, le sera sous réserve d’agrément du Ministère.
Commentaire CGT : Pôle emploi a toujours eu la maîtrise de la gestion du personnel et du plan de formation. La nécessité de l’agrément du Ministère est un élément nouveau et fondamental. Cela préfigure de la mise en place de France travail, dans lequel il est prévu une académie de formation pour l’ensemble des acteurs de France travail.
La direction ose affirmer que l’autodiagnostic s’effectue « sur la base du volontariat », mais l’agent qui ne la fait pas, que ce passe-t-il pour lui à l’EPA ? Et cet autodiagnostic mesure des éléments très subjectifs. Qu’est-ce que « le savoir être » ?
L’autodiagnostic est une évaluation mécanique, résultat de la C.A (« Connerie Artificielle »), qui ignore un peu plus la qualification des agents et donc leur reconnaissance professionnelle légitime, pour ne mesurer que la compétence nécessaire dans l’instant et contraindre chacun à une attitude formatée.
Information sur la mise en oeuvre du projet avenir pro
Pour la direction, il s’agit de faciliter l’accès à l’emploi des jeunes qui ne souhaitent pas poursuivre leurs études à l’issue de leur dernière année en lycée professionnel (CAP et BAC pro). Le projet de réforme des lycées professionnels prévoit que chaque lycéen dispose « d’un accompagnement personnalisé pour mieux comprendre le marché du travail, les attentes des employeurs et connaître les outils et services à sa disposition ».
Des conseillers Pôle emploi « avenir pro » interviendront auprès des jeunes en lycée, de manière individuel ou collective, mais aussi auprès des entreprises pour accompagner les jeunes. Des « ateliers », confiés à des prestataires privés seront créés.
Commentaire CGT : cette démarche en milieu scolaire auprès des jeunes est très intéressante. Mais la réforme des lycées professionnels va supprimer plusieurs filières, pour se fixer sur les besoins de main d’oeuvre locaux des employeurs. Et les enfants issus des familles pauvres, n’ayant pas les moyens de se déplacer pour suivre la formation de leur choix initial enseignée dans une autre ville, n’auront pas le choix…
D’autre part, la partie la partie plus importante de cet accompagnement dédié aux jeunes des lycées professionnels, sera confiée à des opérateurs privés dont le but 1er est d’effectuer du profit…avec de l’argent public. Donc, avec du personnel pas forcément qualifié…Alors que l’ensemble des conseillers de Pôle emploi pourraient intervenir sur cette mission, qui est de service public, si le service public de l’emploi s’en donnait les moyens.
Information sur la phase pilote du projet « environnement formation conseiller »
Pour la direction, « l’environnement formation conseiller » est un projet qui vise l’amélioration du quotidien des conseillers quand ils abordent l’amélioration de compétences avec le demandeur, sur le conseil, la recherche et le suivi de formation.
Commentaire CGT : le choix des formations au niveau local est dicté par les employeurs. L’égalité des droits au niveau national n’existe donc pas, car ceux qui n’auront pas les moyens de se déplacer, n’auront pas la possibilité de suivre une formation dans une filière qui les motive.
Jours de pont 2024
- Vendredi 10 mai
- Vendredi 16 août.
Vote favorable à l’unanimité des élus.
Réclamations
La CGT revendique depuis toujours que les réclamations (ex questions des Délégués du Personnel), qui portent exclusivement sur les conditions de travail des agents (donc sous la responsabilité directe de la direction régionale et non pas de la direction générale ou du gouvernement), soient positionnées en début d’ordre du jour, afin qu’elles puissent être ainsi entendues et débattues au fond avec le directeur régional. Tout à la fin de l’ordre du jour, en fin d’après-midi, le peu de réclamations retenues unilatéralement par la direction sont traitées à la va vite, avec mépris de la part de la direction.
La CGT ne se contente pas de réponses écrites, sans débat contradictoire avec l’expression de vive voix, en séance, des arguments des représentants du personnel.
Mais comment se fait-il que la direction élude d’un revers de main la problématique essentielle des conditions de travail des agents ? Etes-vous d’accord ?
VOTEZ POUR LES LISTES SUD-CGT, solidaires dans l’unité, AUX ELECTIONS PROFESSIONNELLES DU 13 AU 23 NOVEMBRE.
Vos élues CGT au CSE :
Marie Françoise BOURGEOIS – Martine MOREIRA DE JESUS
Chrystèle CHARRET – Emilie CHAUVET
Représentant Syndical :
Boualem BOUAKKAZ