Consultation sur le recrutement de CDD supplémentaires, consultation sur l’ajustement de l’organisgramme Pôle emploi CVdL, charte télétravail et plan d’action RPS
Consultation sur le recrutement de CDD supplémentaires dans le cadre du dispositif d’intensification de l’accompagnement des demandeurs d’emploi dans une agence située en QPV
Cet accompagnement spécifique est prévu pour 66 agences, et seule l’agence de Tours 2 Lions est concernée en région Centre VDL : six CDD embauchés pour 18 mois remplaceront 6 collègues en CDI sur 12 qui seront missionnés sur cet accompagnement renforcé.
La CGT Pôle emploi se félicite de moyens supplémentaires attribués à Pôle emploi mais ne peut se satisfaire qu’une nouvelle fois des collègues en contrat précaire soient recrutés pour une mission délimitée dans le temps alors que les besoins des Quartiers Populaires sont permanents (1514 QPV sur le territoire).
La mortalité liée au Covid est particulièrement importante, les demandes d’aide alimentaire ne cessent de croitre, le nombre de bénéficiaires du RSA ne fait que progresser, le chômage – la précarité – la misère sociale sont le lot quotidien du plus grand nombre. Par ailleurs, la mise en oeuvre de la contre-réforme de l’APL comme celle annoncée de l’Assurance impactent et vont impacter fortement les habitants de ces quartiers.
Pour toutes ces raisons, la CGT n’a pas pris part au vote sur cette consultation, d’autant plus que ces CDD de « remplacement » (code du travail) ne peuvent pas remplacer des salariés…présents missionnés.
Consultation sur l’ajustement de l’organigramme de Pôle emploi Centre-Val de Loire
La CGT a voté contre. Cette réorganisation se ferait à iso-effectif. Trois agents des DT 36-41 37 vont être rattachés au service DDO (Direction des Opérations) de la DR et leurs missions évoluent. Il semblerait que ces décisions prises à l’encontre de nos collègues aient été prises sans réelle consultation avec ces derniers. De plus, les effectifs ne sont pas visibles sur les documents, impossible de savoir si des postes disparaissent…
Information sur la charte télétravail
Les négociations du nouvel Accord Télétravail ont commencé à l’automne 2020 et ont été suspendues après deux séances du fait du reconfinement de fin octobre et du « cluster » dans les services RH de la DG.
La DG met en place une charte pour palier l’absence actuelle d’accord, et elle sera caduque quand un nouvel accord sera valablement signé.
Rien de nouveau par rapport à ce que vivent nos collègues dans le cadre du télétravail contraint par la crise sanitaire : pas d’écran supplémentaire, 10 euros d’indemnité mensuelle. La possibilité de badgeage virtuel dont les agents sont privés à l’heure actuelle, ce qui est parfaitement illégal, contraint l’établissement à négocier un avenant à l’accord OATT. Mais ce pointage ne pourrait se concrétiser qu’en septembre puisque l’outil Horoquartz actuel est inopérant, et sous réserve d’un avenant à l’accord OATT. Il nécessitera un ajustement manuel du temps de travail effectif de l’agent.
Point d’étape sur le plan d’action RPS
Un travail a été mené sur les Risques Psycho-sociaux Professionnels concernant les fonctions d’appui en 2019. Les 7 facteurs du questionnaire de l’INRS (Intensité et complexité du travail, Horaires de travail difficiles, Exigences émotionnelles, Faible autonomie au travail, Rapports sociaux au travail dégradés, Conflits de valeur, Insécurité de l’emploi et du travail) ont permis d’évaluer les risques. Des collègues volontaires ont accepté de répondre aux questions de façon anonyme lors d’entretiens de face à face. A la suite de cela, une cotation a été établie afin de mesurer chacun des risques. Des plans d’actions destinés à remédier à ces risques ont été proposés par le COPIL à la direction (Comité de pilotage composé de membres de la direction, d’élus du CHSCT, de salariés de la DR et d’une inspectrice de la CARSAT). Ensuite chaque responsable de service pouvait s’en inspirer pour faire ses propres propositions.
Lors du CSE du 25 mars un point d’étape était proposé par la direction. l’inspectrice de la CARSAT qui a accompagné le Copil dans ce travail était présente s’est étonnée qu’il y ait encore des risques psycho-sociaux malgré ces plans d’actions. La direction s’est vanté qu’à PECVL « nous avons beaucoup d’outils puissants à notre dispositions pour évaluer la QVT et les RPS ».
L’inspectrice de la CARSAT nous explique qu’utiliser des outils pour observer c’est bien, mais faut-il encore que cela permette d’agir en conséquence, afin de soulager efficacement nos collègues en souffrance au travail, comme la CGT l’a d’ailleurs déjà dénoncé à plusieurs reprises.
N’oublions pas la lettre ouverte à ce sujet envoyée par notre organisation syndicale au DG, est toujours sans réponse à ce jour.
Les élues CGT au CSE Pôle emploi Centre Val de Loire
Martine MOREIRA DE JESUS – Marie Françoise BOURGEOIS
Emilie CHAUVET – Chrystèle CHARRET
Représentant syndical
Boualem BOUAKKAZ
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