Compte rendu CSE du 26 janvier 2022

Point sur l’activité GDD, contrôle de recherche d’emploi, résultats des enquêtes QVT… et la non réponse de la direction à vos réclamations

Un appel à la grève interprofessionnel ayant été lancé par plusieurs organisations syndicales, le CSE prévu le 27 janvier a été repositionné de manière unilatérale par la direction régionale le mercredi 26 janvier sur l’après – midi.

La CGT a tenu à lire l’expression suivante en préambule :

« Pour la CGT, le CSE est une personne morale à part entière et n’a pas de « patron ».L’action du CSE est le résultat de décisions collectives. Il n’y a surtout pas de lien hiérarchique entre la présidente du CSE (Madame la directrice régionale) et ses autres membres. Sinon, il n’y a plus de liberté syndicale et d’opinion fondamentale, découlant de la Déclaration des Droits de l’Homme (point cardinal de notre Constitution).

L’ordre du jour du CSE est établit conjointement par la présidente et la secrétaire. Le premier rôle de la présidente du CSE, est de s’assurer qu’il puisse se dérouler dans de bonnes conditions, c’est-à-dire de permettre la plus libre expression de tous.

Or, la directrice régionale a décidé seule, unilatéralement, de limiter le CSE de ce mois à une demie journée, alors qu’il se déroule habituellement sur une journée et demie et sur deux ou trois jours lorsqu’il fallait réunir le CE et les Délégués du Personnel. Car la CGT rappelle que les périmètres du CE et des DP ont été maintenus dans le CSE.

Pour la CGT, limiter unilatéralement le CSE à une demie journée, comme l’impose la directrice régionale, pourrait s’apparenter à un abus de pouvoir et une entrave à la liberté syndicale fondamentale ».

Point de situation sur l’activité GDD

La direction nous présente un document avec divers graphiques qui démontreraient, selon elle, une baisse d’activité GDD généralisée. La direction nous vante ses ateliers territoriaux de production et ses demi-journées de « visio » dédiées à l’appropriation règlementaire et informatique des collègues GDD. La direction informe le CSE que les collègues GDD en sont extrêmement satisfaits.

La direction insiste aussi sur les bienfaits des traitements automatisés et de la toute dématérialisation. Bref, aucun souci concernant l’activité GDD. Bien au contraire, tout va pour le mieux, dans le meilleur des mondes.

Commentaire CGT : cette présentation ne correspond en rien au quotidien des agents et des usagers. Nous rappelons que la direction a décrété le métier GDD en « décroissance » (avec la complicité de certains syndicats) et a fortement incité les agents GDD (prime à l’appui) à quitter ce métier. Aujourd’hui, du fait de cette orientation de la DG, les agents GDD sont en souffrance. Les accueils indemnisation ont été supprimés dans toutes les agences et les réclamations (fiches escalades et mails.net) ont explosé, avec des effectifs insuffisants face à la charge de travail.

Contrôle de la recherche d’emploi

La direction régionale nous informe que la direction générale a imposé 500 000 contrôles au niveau national, déclinés en quotas dans chaque région ; 18 300 en région Centre Val de Loire.

Ces contrôles seront exercés :

– Sur les demandeurs d’emploi pouvant postuler sur des métiers en tension.

– De manière aléatoire.

– Après des signalements en agence.

– Sur les demandeurs d’emploi que nous n’avons pas pu joindre.

– Sur les demandeurs d’emplois absents aux opérations « tous mobilisés ».

Les contrôles seront exercés sur les 3 derniers mois de recherche du demandeur (contre 12 auparavant). Un questionnaire sera envoyé au demandeur d’emploi, en même temps que sa convocation à un entretien téléphonique. Quel est le véritable objectif de ces 500 000 contrôles (18 300 dans notre région) ?

Commentaire CGT : la CGT rappelle que la DARES, seul organisme compétent en la matière, chiffre (de manière permanente en 2021) à 290 000 le nombre d’emplois non pourvus, dont 150 000 sont constamment en cours de recrutement. Donc moins de 140 000 offres d’emploi ne seraient pas pourvues. Pour quelles raisons ne le sont-elles pas à votre avis ?

Le président de la république a répondu à sa manière : « Traversez la rue ! Vous trouverez du boulot » ! Face une telle stigmatisation des chômeurs (qui seraient tous des feignants) venue du plus haut niveau du pouvoir, les sanctions et radiations ne sont plus tabous.

Contrairement à d’autres, nous ne demandons pas le renforcement des équipes CRE. La CGT s’oppose à ces contrôles et revendique le zéro sanction. Nous pensons que chaque individu souhaite pouvoir vivre du revenu de son travail et ne se complait pas dans le chômage.

Nous ne sommes plus tout à fait sur le discours lénifiant de la direction qui nous vendait au démarrage, le CRE, comme pour mieux « redynamiser » le chômeur. Aujourd’hui, la directrice régionale justifie le contrôle « compte tenu de la reprise économique et de la volumétrie des offres d’emploi ».

Donc, à écouter le raisonnement de la direction, on se demande pourquoi les chômeurs sont encore si nombreux ? La CGT continuera à combattre la stigmatisation du demandeur d’emploi et les « contrôles – sanctions » qui en découlent !

Présentation des résultats de l’enquête QVT

La direction informe le CSE du très bon niveau de réponses dans notre région; 75% (supérieur au niveau national). Pour la direction, le résultat de cette enquête auprès des agents de notre région consolide le bon climat social avec un niveau de confiance des agents en progression de 5 points par rapport à l’année 2020.

La CGT remarque néanmoins que les pourcentages présentés, de participation et de satisfaction, sont très disparates selon les agences et services. Surtout, les agents ne croient pas (très majoritairement) au « pari de la performance par la confiance » (39% de réponses positives seulement).

Sur ces faits, la direction ne donne aucune explication : « Nous sommes actuellement dans l’analyse et je ne peux pas vous dire encore de plans d’action » répond la directrice régionale.

Point RH

La CGT constate que 17% des effectifs en agences sont en CDD. Ce pourcentage monte à 24% si on y inclut les services civiques. Pour la CGT, une mission de service public ne pas être rendue par des emplois précaires.

Réclamations (ex questions des Délégués du Personnel)

Ce point extrêmement important : toutes les questions portant sur nos conditions de travail au quotidien, sur nos salaires, notre santé et la bonne application des textes (Code du Travail, Convention Collective National, Statut des agents publics, Statut général des fonctionnaires, accords etc…), sont totalement occultées par la directrice régionale.

Une seule question a été retenue unilatéralement par la direction, qui refuse que toutes les demandes soient exprimées et débattues. 

Etes – vous d’accord ?

REPONDEZ PAS LA GREVE MARDI 1ER FEVRIER :

Rassemblement devant la Direction Régionale à 10h30

Pour nos conditions de travail, pour l’augmentation des salaires et traitements !

Pour un Service Public réellement au service des usagers dans de bonnes conditions de travail.

REJOIGNEZ LA CGT

 

Vos élues CGT au CSE :

Marie Françoise BOURGEOIS Martine MOREIRA DE JESUS

Chrystèle CHARRET Emilie CHAUVET

Représentant Syndical :

Boualem BOUAKKAZ

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